Peinture fraîche

[Wet paint]

    • Traduction (Anglais) : Anouk Neuhoff
« Ces yeux lourds, cette frange irrégulière. Bloquée derrière son bar… Serait-elle à un tournant de sa vie qu’elle est incapable de négocier ? »
Quelque chose dans le portrait de Suzon, peinte par Manet en 1882, fascine Eve, serveuse dans un restaurant de Londres, qui vient la retrouver chaque mercredi à la galerie Courtauld. Le jour où elle rend son tablier après s’être fait caresser la cuisse par un client, c’est à nouveau vers Suzon qu’elle se tourne, retardant le moment de rentrer dans l’appart un peu crade qu’elle partage avec un couple. Le moment de penser à son père et à sa canette de bière, à sa mère qui les a abandonnés. De refouler à coups de gin-tonic les souvenirs de Grace, son amie perdue… Alors qu’elle sort du musée, une annonce attire son attention : recherche modèle vivant pour cours de dessin. Eve a un loyer à payer et se lance. Les choses semblent s’améliorer – pourtant Eve continue de sombrer. Ce qui l’a menée sur un quai de gare, les pieds à quelques centimètres du drame, c’est à sa psy qu’elle le confiera.
Dans le chaos des pensées de cette narratrice à l’humour acéré, l’art, l’amour et l’amitié prennent peu à peu le dessus, conférant au premier roman de Chloë Ashby une note d’espoir et une profondeur inattendue.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 31/08/2023
  • Genre : Littérature étrangère
  • 368 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9791037109378
  • ISBN : 9791037109378

Autour du livre

On en parle...

« Chloë Ashby dépeint les façons dont le deuil et le chagrin empêchent son héroïne d'avancer dans les étapes que la vie lui propose. Il y a chez elle une sensibilité, une drôlerie et une irréalité, capables de pointer nos absurdités. »

Elle - Flavie Philipon

« Chloë Ashby écrit comme un peintre avec beaucoup de nuances ; il y a de la couleur dans ses mots, de la profondeur dans ses phrases. Elle signe un beau premier roman. »

Le Figaro littéraire - Alice Develey

« Le charme de cette entrée en littérature tient à son équilibre permanent entre la drôlerie du regard acide de son héroïne, reine de l’autodérision, et l’émotion brute. Il y a du Phoebe Waller-Bridge (la créatrice de "Fleabag") dans cette jeune femme à l’esprit cinglant perdue dans les méandres du deuil. On se laisse embarquer dans cette odyssée intime subtile et mélancolique, cette quête d’apaisement et de lumière sans mièvrerie. Une plume à suivre. »

Transfuge - Sophie Pujas

« "Peinture fraîche" est un petit chef-d’œuvre qui laissera sa marque sur tous ses lecteurs. »

Madame Figaro - Olivia Mauriac

« Un premier roman ultrasensible sur le mal-être de la jeune génération, tissé de mélancolie mais aussi d’un humour subtil. Lucide et poétique à la fois. »

La Vie - Marie Chaudey

« Un roman remarquable, magistral, superbe. »

Benzinemag - Alain Marciano

« Avec autant de grâce que de sensibilité, Chloë Ashby a créé avec Eve une héroïne du quotidien attachante, tiraillée entre le poids de l'absence et l'élan de la vie qui la cueille sans qu'elle y prenne garde. »

La Libre Belgique - Geneviève Simon

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