Automoribundía

Automoribundía

[Automoribundía]

1888-1948

    • Révision de trad. : Delphine Valentin
    • Traduction et postface : Catherine Vasseur
Ramón Gómez de la Serna était considéré par Valery Larbaud comme l’égal de Proust et de Joyce. Porte-parole du baroquisme hispanique moderne, il avait un humour terriblement innovant, qu’on peut rapprocher de celui d’Alfred Jarry, mais il y avait aussi du Kafka et du Borges en lui. Inventeur d’un sous-genre littéraire, la «greguería», sort d’aphorisme drôlatique, il a aussi publié de nombreux romans et nouvelles.
Parues en 1948 à Buenos Aires, ses mémoires sont considérés par de nombreux critiques comme le chef-d’œuvre de Gómez de la Serna.
Couvrant la période allant de 1888 à 1948, le livre paraît lorsque l’écrivain a 60 ans. C’est un moment difficile de sa vie : déraciné dans l’exil argentin, oublié de tous après le drame de la Guerre civile, il sent la maladie et la vieillesse s’abattre sur lui. Cette autobiographie constitue une tentative désespérée pour faire revivre «le grand Ramón» : l’artiste qui dans les années 1920 surprenait par ses productions imprévisibles.
Par-delà l’histoire personnelle de l’auteur, elle propose une somme des expériences stylistiques, poétiques, spirituelles et obsessionnelles qui constituent la marque – mi-avant-gardiste, mi humoriste, et tout à fait singulière – de ce grand écrivain.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 01/10/2020
  • Genre : Littérature étrangère
  • 1040 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9782710381976
  • ISBN : 9782710381976

Autour du livre

On en parle...

« Je sais déjà que je relirai "Automoribundia" dans cinq, dix et quinze ans, mais aussi dans cinq, dix et quinze minutes, et que je ne cesserai de le parcourir jusqu'à ma mort. [...] C'est un déluge d'intelligence, de chagrin, de lucidité et de verve. »

Le Figaro Magazine - Frédéric Beigbeder

« Ce que nous offre Ramon Gomez de la Serna, avec "Automoribundia", c'est l'effort inouï de réincarner, une ultime fois, sa propre vie, non par la pure objectivité de l'événement, mais par l'énergie poétique qu'il recèle. »

Le Monde des Livres - François Angelier

« Son autobiographie est à l'image de sa vie, de son personnage, de sa conscience : débordante, dispersée, répétitive, inégale, pleine de visions, d'envolées, de courts-circuits, de microrécits, de réflexions, de provocations, de contradictions, de révélations. »

Libération - Philippe Lançon

« Cette gigantesque "autobiographie moribonde", pour la première fois traduite en français, se lit comme une longue vanité, une main posée sur un crâne, l'autre pour tourner les pages. »

Télérama - Youness Bousenna

« C'est partout riche, dense, élégant, érudit, subtil, délicat, raffiné, et baroque pour l'effet que produit l'ensemble. [...] Aucun doute possible : ce portrait de l'écrivain par lui-même est une formidable invitation à découvrir son œuvre. »

Le Matricule des Anges - Didier Garcia

« Cette autobiographie désaxée d'un moribond, ici superbement rendue en français, tient tout autant de la confession, des Mémoires introspectives, et d'une remise à flot des souvenirs. »

Le Figaro littéraire - Thierry Clermont

« Lutte écrite à l'encre rouge contre la conscience de sa propre finitude, cette autobiographie regorge de fulgurances stylistiques. »

Sud-Ouest - Benjamin Ferret

« Les phrases baroques et enjouées du bon Ramon, sa propension à trouver le beau en toute chose et ses mœurs farfelues réjouissent à chaque page. »

Focus Vif - Marcel Ramirez

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