La Semaine buissonnière

    • Édition de : Aurore Durry
«Le rêve, je ne le cache pas, c'est de se retrouver à trois ou quatre copains (quatre de préférence, parce qu'il y a une belote sous roche), de s'offrir le repas fin derrière les fusains, puis de courir au match. Ce rite donne sa profondeur à la semaine et, pour beaucoup d'entre nous, la justifie. Car le sport ne nous convoque jamais que pour ce que Hegel appelait les "dimanches de la vie", où l'on s'attable entre hommes avec des visages de peintures flamandes et une grande propension à la bonté. Autant de matches, c'est autant de dimanches et, quand l'actualité nous propose quatre manifestations en sept jours, nous ne savons plus où donner de l'amitié. Cette semaine nos épouses parlaient sérieusement de divorcer.
Mais le drame est ailleurs : il réside dans cette mélancolie difficilement exprimable qui étreint les garçons d'après la trentaine, au sortir des stades, quand ils s'en vont dans le crépuscule avec la foule, et qu'ils se sentent soudain extrêmement vacants et leur cœur plein de never more [...].»
Antoine Blondin.
  • Vermillon
  • Paru le 02/04/1999
  • Genre : Essais et documents
  • 416 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9782710308607
  • ISBN : 2710308606

Autour du livre

On en parle...

« Il n'est pas vain de répéter qu'Antoine Blondin a donné ses lettres de noblesse à la chronique sportive. »

Minute

« Cette version intégrale permet de (...) retrouver avec bonheur le style badin et essentiel de celui qui fut l'Albert Londres de la chronique sportive. »

Valeurs actuelles

« De l'entrée au dessert (sans oublier le pousse-café) on consomme de tout dans ces billets admirablement troussés. »

Le Républicain lorrain - Gérard Oestreicher

« Ignorerait-on tout du sport qu'on dévorerait néanmoins ce volume. »

Figaro magazine - Bernard le Saux

« Pour tous ceux, si nombreux, qui n'ont jamais pu se résoudre à son silence, ces lignes sont autant de bonnes nouvelles : Blondin nous revient. (...) un bonheur de lecture »

L'Equipe - Christian Montaignac

« Il faut prendre le plaisir de lire ces articles qui sont autant de poèmes dédiés aux muses des sports. »

L'opinion indépendante du Sud-Ouest

« Un recueil inédit de quatre-vingt-dix chroniques qui constitue un épisode exceptionnel de la vie de Blondin. »

La Montagne noire - Georges Vergnes

« Quel talent ! A ne manquer sous aucun prétexte. »

L'Humanité hebdo

« à déguster »

Echo du centre

« Blondin, romancier délicieux, fut avant tout un prodigieux chroniqueur sportif dans les colonnes du quotidien "l'Equipe". Voici ses articles, insurpassés par le style, l'humour, l'émotion. »

Télé 7 jours - Olivier Barrot

« Application et performance, tels sont les traits de ces chroniques. »

Le Resistant de Libourne

« Un délice de style, d'humour et d'émotion. »

Sport Med

« Un émouvant témoignage sur cette France qui ressemble encore à celle de Doisneau. »

Lire - Jean-Louis Marzorati

« Un régal »

Marianne

« En lisant Antoine Blondin, nous approchons au plus près de la réelle beauté de la transcendance physique et touchons aussi à l'histoire de nos sociétés. »

La Une de Troyes - Jean-Luc Rio et José Moliner,

« Quatre-vingt-dix petits bijoux littéraires qui sont édités aujourd'hui, pour notre plus grand plaisir. »

France dimanche

« Le summum de ce qu'Antoine a commis de textes ludiques, tout en étant d'une richesse intellectuelle rare. A déguster comme une succession de petits chef-d'oeuvre ! »

Rugby Magazine

« Transporté aux sommets des pics vertigineux par une écriture souple, légère, divine et drôle, on se contente de respirer un autre air, rare, qui stimule l'esprit et oxygène le reste du corps. »

Le Temps - Jean-Philippe Bernard

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