La lettre au capitaine Brunner

  • Prix Cazes Brasserie Lipp 2015

«Un chagrin d'amour, cause du suicide de son cousin Cyrille? Nil n'y a jamais cru, mais cela s'est passé il y a si longtemps, il n'y pense plus. Le seul chagrin d'amour qui l'occupe, c'est le sien : la belle Constance vient de le plaquer.
N'était cette rupture, dans son cercle amical, tout va bien. Grâce à la loi votée à Paris, Nathalie et sa jeune amante Lioubov projettent de se marier au consulat général de France à Naples ; Mathilde, dont le premier long métrage, Les Pantoufles de Don Alfonsetto, reçoit une accueil enthousiaste de la critique italienne, et Raoul, son ex demeuré proche, seront leurs témoins ; le bruit court que le hiéromoine Guérassime, qui exerce son apostolat à Venise, à Naples et au monastère Saint-Barsanuphe, dans le Gard, sera prochainement sacré évêque.
Qu'enferme le dossier constitué au lendemain de la Libération par l’avocat Davydoff qui soudain perturbe cette harmonie? Quels cadavres oubliés ressuscite-t-il? Quel est le secret qui fut jadis la vraie raison du suicide de Cyrille et, en 2014, bouleverse la vie de Nil? Quel rôle a joué dans celle de leur famille le Hauptsturmführer SS Brunner? Quels sont ces péchés d’autrui surgis du passé dont on veut que Nil porte le poids?»
Gabriel Matzneff.
  • Vermillon
  • Paru le 29/01/2015
  • Genre : Littérature française
  • 208 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9782710375869
  • ISBN : 9782710375869

Autour du livre

On en parle...

« Un roman où l'écrivain a rassemblé tous ses thèmes de prédilection. [...] 100% Matzneff, 100% russe, ses fans vont adorer. »

Livres Hebdo - Jean-Claude Perrier

« Moins un roman historique qu'une chronique des amis de longue date. »

Zone critique - Alexandre Poussart

« Matzneff écrit depuis toujours des romans qui sont chacun l'écho de l'autre »

Le Point - Jean-Paul Enthoven

« À la fois chronique familiale et hymne à l'amitié. »

Le Figaro littéraire - Thierry Clermont

« Le nouveau roman, alerte et ironique, de Gabriel Matzneff est placé sous l'invocation de la beauté et de la liberté. [...] N'est-ce pas suffisant pour lui attirer des lecteurs à la recherche de l'imprévisible, de l'inattendu, loin du monde qui nous emprisonne ? »

Valeurs actuelles - Alfred Eibel

« À lire Matzneff, une question s'impose : et s'il était notre Stendhal ? »

Causeur - Christopher Gérard

« Du Matzneff en rafale »

Paris Match - Philibert Humm

« Un roman altier »

Le Magazine littéraire - Jean-Claude Perrier

« Élégant et allègre, ce livre est un petit bijou qui témoigne combien Gabriel Matzneff est aujourd'hui l'un des meilleurs orfèvres en son art. »

Études - Patrick Brunel

« La seule allusion à Jacques le Fataliste suffit, du reste, à suggérer la qualité de ce roman, écrit, de surcroît, dans un style délectable. »

Salon littéraire - Jacques Aboucaya

« Gabriel Matzneff y déploie un style et une maîtrise éblouissants. » 

BSC News - Marc-Émile Baronheid

« Gabriel Matzneff, l'un des meilleurs romanciers et prosateurs de notre époque, aime avancer dans ses livres totalement à découvert, provocateur, élégant, érudit, narcissique et curieux. [...] On se demande parfois s'il se moque. Il est libre et simplement brillant. »

Petites Affiches - La Loi

« Poésie, journal, roman, le sujet des livres de Gabriel Matzneff est toujours le même, invariable, dans le fond assez riche, stable, malgré tout renouvelé : lui-même. Comme cet excellent Montaigne, il est lui-même la matière de ses livres [...] il se souvient, commente, fait aimablement entrer son lecteur dans son intimité, lui fait partager ses goûts et ses réflexions, ses commentaires, ses envies, ses désirs. [...]

Le tempo donné par Matzneff à son monde, à son histoire, le plaisir, en définitive, que, par-delà l'agacement, il procure à son lecteur, enchanté à chacun de ses opus de le retrouver, et avec lui, puisque dans ses livres il n'y a que lui, tout lui ; de renouer avec sa liberté, son intelligence, son indépendance d'esprit, sa verve. Avec son insolence et son art de marier tragique et légèreté. Avec son allure. Tellement d'hommes n'en ont aucune. »

InCorsica - Robert Colonna d'Istria

« Le roman toujours allègre d'un dilettante amoureux d'une Italie stendhalienne, d'un épicurien gourmand nommant "messaggini" les SMS, l'insolence du refus des contraintes, l'éloge du voyage et le goût immodéré de la liturgie orthodoxe. »

Tribune Bulletin Côte d'Azur

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