Vivre sans Archibald
Journal d'une année, 18 février 1962 - 18 février 1963
-
- Postface : André Fraigneau
«Les lecteurs qu'enchante depuis quelques années la fantaisie d'un Antoine Blondin ne s'étonneront pas de trouver déjà, dans le Journal insolite de Germaine Blondin, les dons de ce romancier.
Jamais encore on n'avait rencontré tant de malice ingénieuse et de sensibilité, alliées à tant d'entrain à vivre, dans un journal intime tenu durant toute une année, lors d'un deuil profond mais discret, par une septuagénaire après la mort d'un vieillard, son aîné, avec qui elle vivait et qui ne fut (spécifie-t-elle) "ni un époux ni un amant ni un père ni un frère" mais "son meilleur ami. Et peut-être un magicien. Il apprivoisait la vie".
Mais n'était-elle pas elle-même une sorte de magicienne qui savait tirer de tout un suc particulier? Je la découvris telle lorsqu'on me remit en 1927, pour avoir mon avis, le manuscrit de Balle d'avoine écrit par elle en 1922, quand Antoine Blondin était dans sa première année. Le livre me ravit, je le préfaçais et le remis à un éditeur ; il fut vite épuisé.
Lisez Vivre sans Archibald : jamais un être n'aura autant aimé la vie que celle qui, en 1962 et à trois ans de son propre départ, écrivait pour nous ce Journal ému, moqueur et serein.»
Henriette Charasson.
Jamais encore on n'avait rencontré tant de malice ingénieuse et de sensibilité, alliées à tant d'entrain à vivre, dans un journal intime tenu durant toute une année, lors d'un deuil profond mais discret, par une septuagénaire après la mort d'un vieillard, son aîné, avec qui elle vivait et qui ne fut (spécifie-t-elle) "ni un époux ni un amant ni un père ni un frère" mais "son meilleur ami. Et peut-être un magicien. Il apprivoisait la vie".
Mais n'était-elle pas elle-même une sorte de magicienne qui savait tirer de tout un suc particulier? Je la découvris telle lorsqu'on me remit en 1927, pour avoir mon avis, le manuscrit de Balle d'avoine écrit par elle en 1922, quand Antoine Blondin était dans sa première année. Le livre me ravit, je le préfaçais et le remis à un éditeur ; il fut vite épuisé.
Lisez Vivre sans Archibald : jamais un être n'aura autant aimé la vie que celle qui, en 1962 et à trois ans de son propre départ, écrivait pour nous ce Journal ému, moqueur et serein.»
Henriette Charasson.
- Vermillon
- Paru le 03/04/1968
- Genre : Littérature française
- 254 pages - 140 x 200 mm
- EAN : 9782710317371
- ISBN : 2710317370