La tristesse durera toujours

«Je ne sais rien faire, sinon répéter ce geste de Madame G. Ce geste d'inviter les enfants au restaurant.» Voilà sans doute, parmi tant d'autres, le legs le plus précieux de Madame G. au futur père maladroit qu'elle prit sous son aile quelque cinquante ans plus tôt. Tour à tour incarnation d'un désir enfantin, grand-mère élective, discrète bailleuse de fonds ou dépositaire des plus grands secrets, elle fait partie de ces gens qui traversent une existence et en deviennent à jamais les anges gardiens.
Pour rendre hommage à celle dont la bibliothèque décida de son existence, Yves Charnet part à la reconquête des lieux de leur mémoire commune – La Charité-sur-Loire, Nevers – et s'embarque dans ce «pèlerinage pour rien» qu'est l'écriture. D'un coin de la mansarde qu'il habite au-dessus du monde, il distille ses pensées d'homme vainqueur et vaincu, fragile et robuste, qui se perd à mesure qu'il se trouve. Ce journal d'un deuil impossible se lit comme un poème. Sur l'origine de l'amour.
  • Vermillon
  • Paru le 10/01/2013
  • Genre : Littérature française
  • 176 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9782710370031
  • ISBN : 9782710370031

Autour du livre

On en parle...

« On le sait, la poésie comme la chanson sont intimement liées aux souvenirs, et dans La tristesse durera toujours, Yves Charnet mélange sa nostalgie, ses questions et la grande histoire et une prose remarquable. »

Le Journal du Centre - Antoine Gavory

« Ça vous parlera tout de suite, celui ou un autre. Encore que La tristesse durera toujours est tout simplement le plus beau, parce qu'Yves Charnet est là en majesté, ventru, goinfre, solitaire, un écrivain en terrasse, au cœur de son gros cœur battant. »

Le Monde - Denis Podalydès

« Livre nécessaire, pour son auteur c’est évident, il ne le sera pas moins, dans sa forme propre, comme ce le fut pour des générations de lecteurs de Borel ou de Gary, auxquels la recherche du dire littéraire de soi est une impérieuse, si ce n’est vitale nécessité. »

La Lettre de la Magdelaine - Ronald Klapka

« Ce livre, magnifique de douleur, catalogue impossible du souvenir, étonne par la force de sa faiblesse. »

Le Figaro Littéraire - Yann Moix

« La Tristesse durera toujours s'écoute autant qu'il se lit, jouant sur les assonances et allitérations, fait de rythmes, de ruptures. Au fond comme l'histoire avec petit ou grand h que l'auteur nous raconte. »

La Quinzaine littéraire - Norbert Czarny,

« C'est du brut, de la vraie vie, à fleur de peau, à fleur de pages. »

Chantal Leveque, Membre du jury du Prix Rivesaltes

« De 1994 à 2012, La tristesse durera toujours retrace cet attachement presque ombilical de ce neversois toulousain à sa ville de coeur La Charité-sur-Loire et à cette rue des Fossés où regrette-t-il, il n'a jamais dormi, d'où il sortait en pleurant, où il entrait en espérant. »

Le Journal du Centre

« Yves Charnet dit tout de ses amours en charpie, de ses passions tumultueuses. Pour les femmes et pour les mots. Et c'est dur et c'est beau. »

La Dépêche du midi - Jean-Marc Le Scouarnec

Yves Charnet était l'invité d'Alain Veinstein dans son émission : Du Jour au lendemain sur France Culture le vendredi 1er février 2013.

« Nevers, c'est le lieu de la littérature. Dans La Tristesse durera toujours Nevers est l'espace propre du littéraire, l'espace où le langage, les phrases affrontent l'autobiographie. Nevers est le mot de l'écriture. »

Sébastien Rongier Blog remue.net

« Ecrivain de l'intime, il sonde ses blessures une à une. »

Le Dauphiné libéré

« Magnifique récit. »

La Dépêche du midi

« S'il ne devait rester qu'un seul biographe, gageons que ce serait Yves Charnet. »

Le Matricule des Anges - Thierry Guichard

« Dans La Tristesse durera toujours, [...] il dépose commes des offrandes tout ce qui lui reste des années au cours desquelles, à Nevers et à la Charité-sur-Loire, il vivait entre les livres que [Madame G.] lui faisait lire, les films, les chansons de Trenet ou d'Aznavour qu'il découvrait grâce à elle. À travers l'ampleur continue et la sinuosité des phrases, il restitue peu à peu sa figure et d'autres apparaissent, Maurice Pialat, Baudelaire ou son professeur Claude Pichois. »

La Croix - Francine de Martinoir

« Porté par un élan lyrique dont la phrase ne cesse de rogner les ailes, Yves Charnet descend toujours plus nu dans l'arène. Comme s'il s'y déroulait une autopsy à rebours : l'examen ante-mortem de lui-même. Malgré tout. »

Le Matricule des Anges - Thierry Guichard

« L'écriture est vive et charnelle, qui draine le "presque livre" d'un bout à l'autre, emportant le lecteur dans un rythme et une émotion qui submergent. »

Terres des femmes - Angèle Paoli

« Yves Charnet s'éprouve dans un sursaut, une démence, un au-delà du jour. »

Supplément DNA - Venerada Paladino

« Le livre est sombre, cru, brut aussi. »

Asatica

« Par la brièveté de ses phrases, l'auteur parvient à rendre sensible combien l'écriture elle-même est secousse, elle-même fulgurance. »

La Cause littéraire - Matthieu Gosztola

« Un récit qui s'écoute autant qu'il se lit. »

Midi-Pyrénées Info

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