Autobiographie suivi de Conrad Detrez

    • Postface : Jean-Claude Pirotte
Dans Autobiographie, le lecteur est entraîné par le rythme, ses sursauts et ses plages de calme apparent, se trouve pris dans un flux où la détresse, l'homosexualité, la hargne, le dégoût de vivre et les images d'un bonheur fuyant composent une fresque narrative d'une rare puissance d'évocation.
Il en est de même avec le Conrad Detrez, thrène ou tombeau – à la manière de la Délie de Maurice Scève – où Cliff évoque une amitié sans nuages avec l'auteur de L'Herbe à brûler, prix Renaudot 1978, mort du sida en 1985. Là aussi, le rythme et la forme sont essentiels. Le tragique de l'existence du «héros» constitue le miroir idéal où l'auteur se découvre et se constitue.

«La leçon de William Cliff puise sa force et sa cohérence dans la tradition baudelairienne, médiévale, romantique, latine (et j'en passe), vivifiée sans hiatus par des accents parfaitement maîtrisés. La présence de Cliff – du poète et de l'homme – s'affirme au-delà de toute allégeance. La vie de Cliff, c'est toujours sa poésie.»
Jean-Claude Pirotte.
  • La petite vermillon (n° 315)
  • Paru le 19/02/2009
  • Genres : Littérature française - Littérature étrangère - La Petite Vermillon
  • 208 pages - 110 x 175 mm
  • EAN : 9782710331100
  • ISBN : 9782710331100

Autour du livre

On en parle...

« La poésie de William Cliff coule en flot continu. Joue une musique entêtante. »

Le Soir 

« Noblesse et détails crus prennent place dans des formes poétiques contraignantes, aux cadences régulières. »

Le Monde - Monique Petillon

« William Cliff écrit volontiers des sonnets. Et quels sonnets ! Dynamités de l'intérieur retors, puissants... »

Dauphiné Libéré

« C'est une jeunesse, une gaieté, une détresse, sous des cieux précis, en un temps précis, qui nous sont offerts comme une traversée. Et ce qui est beau, c'est qu'alors on retrouve en soi l'ardeur et la cassure de l'adolescence idiote et géniale. »

La Quinzaine littéraire - Evelyne Pieiller

« William Cliff a fait de sa vie la matière de sa poésie. Sans détour et sans masque, il en révèle les heures noires et blanches, les hasards et les vicissitudes, les beautés de plage à marée basse et les fantômes qui la hantent. »

Le Matricule des Anges - Richard Blin

« William Cliff ressuscite l'enfance, les désillusions amoureuses, les liaisons clandestines dans une langue lyrique et vivace. »

Le Figaro Littéraire

« On retrouve la voix inimitable de cet écorché qui déroule en cent sonnets le fil de sa vie. »

Le Bulletin des Lettres

« Le livre (...) entraîne le lecteur dans une aventure où la pudeur et la volonté créent la tension du poème, en composant un tableau de l'angoisse de vivre. »

Cahier critique de la poésie - Alexis Pelletier

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