La Neuvième Heure

[The Ninth Hour]

    • Traduction (Anglais) : Cécile Arnaud
  • Prix Femina étranger 2018

Jim agite doucement la main en refermant la porte derrière sa femme Annie qu’il a envoyée faire des courses. Il enroule alors soigneusement son pardessus dans le sens de la longueur et le pose au pied de cette même porte. À son retour, c’est un miracle si Annie ne fait pas sauter la maison entière en craquant une allumette dans l’appartement rempli de gaz.
Les chevilles enflées après une journée à faire l’aumône, sœur Saint-Sauveur prend la relève des pompiers auprès de la jeune femme enceinte et des voisins sinistrés de ce petit immeuble de Brooklyn. La nouvelle du suicide étant déjà parue dans le journal, elle échouera à faire enterrer Jim dans le cimetière catholique, mais c’est très vite toute la congrégation qui se mobilise : on trouve un emploi pour Annie à la blanchisserie du couvent où sa fille Sally grandit sous l’œil bienveillant de sœur Illuminata, tandis que sœur Jeanne lui enseigne sa vision optimiste de la foi. Et quand cette enfant de couvent croira avoir la vocation, c’est l’austère sœur Lucy qui la mettra à l’épreuve en l’emmenant dans
sa tournée au chevet des malades.

«Si j’étais Dieu, avait coutume de dire sœur Saint-Sauveur, je ferais les choses autrement.» À défaut de l’être, les Petites Sœurs soignantes des Pauvres Malades, chacune avec son histoire et ses secrets, sont l’âme d’un quartier qui est le véritable protagoniste du roman d’Alice McDermott.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 23/08/2018
  • Genre : Littérature étrangère
  • 288 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9782710385646
  • ISBN : 9782710385646

Autour du livre

On en parle...

« Ce roman virtuose explore avec grâce les questions de l’amour, du sacrifice, des interdits et des critères, si personnels, d’une vie réussie. »

La Croix - Corinne Renou-Nativel

 

« Ce roman lumineux confirme la place qu’occupe Alice McDermott parmi les grands auteurs américains d’aujourd’hui. »

Le Figaro littéraire − Laurence Caracalla

« Par [sa] maîtrise romanesque, McDermott tient autant de Dickens que d’Henry James, se frayant un chemin parmi les voix puissantes, par son chuchotement virtuose, qui se développe à contre-rythme, jouant sur les gammes les plus rares de l’esprit humain. »

Transfuge - Oriane Jeancourt

 

« Alice McDermott décrit avec réalisme et minutie un quartier entier de New York et ses habitants. »

Le Figaro Magazine - Marie Rogatien

 

« Cette écrivaine rare transforme le quotidien en or et donne aux grandes inquiétudes de l’âme une texture palpable. »

ELLE - Marguerite Baux

 

« Un lumineux roman. »

La Vie - Marie Chaudey

« Dans ce roman qui fait palpiter tout un quartier, c’est surtout d’aventure humaine qu’il est question. [...] Un cocktail particulièrement goûteux et fécond, dont on ne se lasse pas. »

La Libre Belgique − Geneviève Simon

«  [Un] roman qui, sans la moindre mièvrerie, avec des digressions parfois très crues, décrit les vies minuscules de celles qui s'escriment à "imposer le bien là où il fait défaut". »

Le Temps - André Clavel

« Avec La Neuvième Heure, Alice McDermott est au sommet de sa virtuosité de style. »

Lire - Josyane Savigneau

« Le lecteur s'immerge dans ce roman aussi lumineux que tragique [...] enveloppé par l'écriture imagée d'Alice McDermott. »

Pèlerin - Anne-Laure Bovéron

« Une méditation sur l'abnégation et le don de soi, le sacrifice et le secret. »

Le Monde des Livres - Florence Noiville

« Alice McDermott ne se paie pas de mots : plaies ouvertes, corps décharnés, vieillards impotents, le tableau est sombre... Et pourtant, l'humour affleurant des nonnes, qui ne cessent de se jouer de l'hypocrisie de l'Église, irradie le roman d'une lumière éclatante. »

L'Express - Marianne Payot

« Alice McDermott signe un roman poétique, fin, attachant et d'une telle humanité qu'il est d'un grand réconfort. Envoûtant. »

Version Femina - Anne Michelet

« Avec une subtilité du trait et une élégance du verbe, Alice McDermott explore les âmes et les destins avec une douce lucidité. Dessinant des portraits de femmes touchants, interrogeant l'essence de la vie. Un regard tendre et précieux. »

La Montagne - Blandine Hutin-Mercier

« Le roman a beau suivre une bande de nonnes au début du XXe siècle, l’ensemble se dévore avec la fringale d’une série Netflix. […] Gloire à Alice McDermott qui a fait de nous ce qu’elle voulait. »

Libération - Thomas Stélandre

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