Vrouz

Pour la première fois, Valérie Rouzeau se frotte au sonnet. Du crépitement de ses vers très libres jaillit une tristesse allègre :

Ma quarantaine sans amour sauf
Ses poignées qui ne fondent pas


ou une drôlerie rêveuse :

Pendant qu’elle digitale envoie textos
Ses orteils dansent nus vernis vernis nus
Sous son trône d’un moment siège de tram
Elle pianote joliment ses jtm.


Elle se tient au cœur du monde, en même temps qu’à sa marge. Sa vie chahute entre les lignes. Elle dit le plafond qui grince, le jeune homme pâle dans le métro, la visite chez le gynéco, les nuits blanches et les nuits noires. Elle s’empare du quotidien et fait violon de tout bois.
  • Vermillon
  • Paru le 01/03/2012
  • Genre : Littérature française
  • 176 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9782710367888
  • ISBN : 9782710367888

Autour du livre

On en parle...

« Elle est sûrement une des figures les plus importantes de la poésie française qu'elle lit et pratique depuis ses plus jeunes années. »

Le Matricule des anges - Thierry Guichard

Valérie Rouzeau était l'invité de Sophie Nauleau dans son émission Ça rime à quoi sur France culture le 11 mars 2012.

« Enchaînés ou juxtaposés, des instantanés saisissent au quotidien la vie du dehors et "le bruit des autres" hors de soi et en soi. »

Le Bulletin des lettres

« Ses poèmes de quatorze vers décousus dans une seule pièce ornée de jolis mots de tous les jours sont un enchantement. »

Témoignage chrétien - Sébastien Lapaque

« Tout l'art de Valérie Rouzeau est de faire voyager à l'intérieur d'un même sonnet. »

Texture - Lucien Wasselin

« La lire donne envie de crier de joie. »

Le Figaro - Sébastien Lapaque

« Voici des blocs de quatorze vers (...) qui disent la vie quotidienne dans sa plus extrême banalité. »

Le Dauphiné libéré - Fazy René

« En quatorze vers, faits d'instantanés, Valérie Rouzeau parle de la vie quotidienne dans sa plus extrême banalité et enchante par sa drôlerie rêveuse ou sa mélancolie. »

La Voix du Nord

« Un sacré exercice de versification, interprété avec la liberté des virtuoses. »

Nice Matin

« Entre drôlerie rêveuse et mélancolie. »

Nord Eclair

« [Ils] se veulent le plus justement possible proches de ce dont ils parlent, dans la démarche syncopée du vers, qui traduit le rythme du regard, de la conscience, du retour de la conscience sur elle-même, autant que la marche du temps en avant. »

La Cause littéraire - Matthieu Gosztola

« Valérie Rouzeau refuse toute emphase, crée avec des mots du quotidien et n'hésite pas à chercher ses références dans la culture populaire (...) Inclassable. Ou tout simplement libre, la poète. »

Centre France : Le Populaire - Julien Rapegno

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