Un espion en Canaan

[Spies in Canaan]

    • Traduction (Anglais) : Cécile Arnaud
En 1973, Michael Miller, jeune diplomate timide, se retrouve en poste à Saigon alors que les États-Unis s’apprêtent à quitter le Viêt Nam. Travaillant comme gratte-papier dans une des multiples agences de renseignement présentes dans une ville sur le point de tomber aux mains du Viêt-cong, il donne l’impression d’évoluer dans une dimension parallèle, loin de la panique et de la violence ambiantes, jusqu’au moment où Ignatius Donovan le recrute officieusement pour le compte de la CIA…
Quarante ans plus tard, Michael, devenu veuf peu de temps après avoir pris sa retraite, vit dans une maison trop grande pour lui au bord de l’Atlantique. S’il replonge dans ses souvenirs, c’est qu’il va devoir, au nom du passé, accomplir pour Donovan une dernière mission, quelque part sur la frontière mexicaine.

Un espion en Canaan est un roman subtil et troublant où les blessures intimes se mêlent aux désordres géopolitiques. Dans la lignée de Joseph Conrad ou de Graham Greene, David Park fait de l’espionnage cette école mélancolique des rédemptions impossibles.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 04/01/2024
  • Genre : Littérature étrangère
  • 240 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9791037110862
  • ISBN : 9791037110862

Autour du livre

On en parle...

« David Park signe un roman digne de Joseph Conrad et de Graham Greene sur les conséquences morales de la participation à une guerre qu'on désapprouve. »

Transfuge - Lucien d'Azay

« "Un espion en Canaan" s'apparente à une belle et longue méditation. Elle porte le lecteur, l'amène dans l'esprit idéaliste un peu béat de sa jeunesse, à travers son sentiment d'impuissance et d'insignifiance face aux événements et au chaos. »

Libération - Frédérique Roussel

« Ce beau roman tourmenté apporte au lecteur un genre de réconfort, celui d'avoir rencontré des personnages et une voix de romancier qui donnent foi en l'homme. »

Le Figaro littéraire - Astrid de Larminat

« Un roman captivant, sur le poids de la culpabilité, la possibilité d'une repentance, l'espoir d'une rédemption. »

La Vie - Marie Chaudey

« Un roman sobre et puissant. »

La Meuse (Belgique) - Romain Goffinet

« "Un espion en Canaan" s'impose comme un beau roman à la Graham Greene, avec en prime une fin inattendue qui explique son titre et lui donne un surcroît de profondeur. »

L'Opinion - Bernard Quiriny

« L’Irlandais David Park ne cesse de s’interroger sur la complexité de l’âme humaine : l’innocence à jamais perdue, l’envie des uns de réparer l'irréparable, celle des autres de faire face à leur propre lâcheté, les regrets ineffaçables. Tous ses personnages sont criants de vérité, quelques mots lui suffisent pour dire l'essentiel et faire deviner l’indicible. C’est ce qui s’appelle avoir un don. »

Le Figaro Magazine - Laurence Caracalla

« Un style superbe, une écriture racée pour une histoire violente, et pleine d’humanité. Une preuve de plus que David Park est un grand écrivain. »

www.benzinemag.net - Alain Marciano

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