Tours de France

Chroniques intégrales de «L'Équipe», 1954-1982

    • Édition de : Stéphanie Rysman
«Le cycle des légendes bretonnes rapporte que les chevaliers de la Table ronde, avant de partir en expédition, se rassemblaient au plus profond de la forêt de Brocéliande pour s'imposer des épreuves préalables : discuter du choix d'un casque ou d'un destrier et se durcir le cœur au bord des fontaines pétrifiantes. Hier, aux portes de Rouen, on a surtout parlé braquets dans la cuvette forestière criblée de soleil où serpente le circuit des Essarts et, si une épreuve fut effectivement imposée aux champions qui allaient s'élancer vers caen, elle avait surtout pourobjet d'affermirdes postérieurs échauffés par trois jours de présence en selle, et que nos paladins eussent volontiers trempés dans la première fontaine venue. Partis du virage du Nouveau-Monde, les coureurs chevauchaient à tour de rôle entre deux falaises de verdure, relevées comme le ciment des vélodromes, pour aboutir au virage du Paradis, autant dire dans l'autre monde, où ils sombraient dans une agonie provisoire, illuminée par une auréole en forme de chronomètre.»
9 juillet 1956.

Cinq cent vingt-quatre chroniques dont plus de quatre cents inédites en volume, voici pour la première fois dans son intégralité le roman du Tour de France par Antoine Blondin.
  • Vermillon
  • Paru le 27/06/2001
  • Genre : Essais et documents
  • 944 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9782710324232
  • ISBN : 9782710324232

Autour du livre

On en parle...

« Du grand art. A savourer quotidiennement, chronique après chronique, comme un breuvage rare. »

Les Echos - Emmanuel Hecht

« Plus de 900 pages de pur bonheur, dans un style inimitable. »

L'Indépendent

« Voici 524 occasions de sourire, de rire, d'apprécier l'étape du jour, la sueur des champions mais aussi de retrouver une France disparue. »

L'Alsace

« Dans le genre, on ne fait pas mieux. »

Madame Figaro - Eric Neuhoff

« L'intelligence du styliste brille de mille feux à chaque coin de phrase, et elle devient encore plus belle dès lors qu'il la maîrise par une émotion au scalpel. »

Triathlète - Bernard Morlino

« Bonheur garanti ! »

Imagine

« Antoine Blondin n'avait pas son pareil pour restituer la magie de la Grande Boucle, pour chanter la belle France au travers des mots qu'il toréait avec une grâce toute sévillane. Faire le Tour à ses côtés (...) ne peut être qu'un moment de pure extase. »

Télérama - Bernard Heitz

« C'est avec un bonheur sans égal que l'on goûte à ses portraits, à son amour de la bicyclette et à ses échappées lyriques. (...) Admirable ! »

La Vie - Pascal Paillardet

« Du grand et du très bon. A lire impérativement ! Tours de France est indiscutablement le livre que se doit de posséder tout passionné de cyclisme mais aussi de littérature. Un véritable régal »

Force Ouvrière Hebdo

« Le génie de l'écriture rejoint la passion du vélo. »

Impact Médecine - Jean-Michel Ulmann

« Attentif au moindre détail, chevalier de la plume, Blondin regarde, observe, vit et décrit avec brio les visages anonymes ou connus (...) Le Tour de France est mon manteau, affirme Blondin. Grâce à ses dons de conteur, il devient le nôtre. »

Le Figaro - Nathalie Simon

« Un petit volume magnifique »

Nouvel Observateur - Alain Riou

« Une dictée sans fautes et pleine de trouvailles, d'images, de fulgurances d'écriture ue plus personne ne sut faire revivre après lui. »

Présent

« Quand les images auront jauni, il restera, pour célébrer le Tour, les phrases qui opposent la légende à l'oubli. Merci Blondin. »

Charente Libre - Ivan Drapeau

« A travers 524 chapitres comme autant de sommets franchis, où la pertinence de son impertinence en fait l'éternel maillot jaune du genre, Blondin roule sur les bons mots d'étape en étape, avec sa légendaire "humeur vagabonde". »

L'Echo Républicain

« Beaucoup de morceaux choisis (...) demeurent d'inestimables joyaux qui ont résisté à l'usure du temps et qu'on redécouvre avec une jouissance sans cesse renouvelée. »

Le Populaire du Centre Bernard Verret

« Roi du titre incitatif et prince du jeu de mots (Blondin) a donné ses lettres de noblesses à la légende des Géminiani, Bodet, Anquetil et autre Merckx, se montrant tour à tour lyrique, émouvant, tendre et ironique. »

En Jeu

« Blondin dans ce qu'il a de meilleur »

L'Equipe Magazine

« De vrais morceaux d'anthologie qui sont le reflet de la course. »

Ouest France

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