Si Dieu me donne du pain à manger
François Clerc ne dit pas que la femme n'ait pas d'âme. Il dit qu'elle ne reçoit pas les invitations de la vie. Le rôle essentiel et biblique de la femme est de porter l'homme au rêve et de l'amener à se traduire en paroles.
Donner à un homme la possibilité de parler, c'est lui donner la possibilité de s'épanouir. Le langage n'est pas seulement chez l'homme le moyen d'exprimer sa pensée, mais le moyen de trouver sa pensée et de la réaliser. C'est la parole qui accomplit les œuvres.
Ainsi il y a : la parole de Dieu – et – la parole de l'homme.
Dieu communique sa vie à toute sa création en soulevant chez tous les êtres des aspirations de vie en rapport avec leur propre nature. Tel est le sens de la parole de Dieu au cœur de tout être : une vibration intime, un appel de vie. Et de même que, pour une rose, la vérité et la joie sont de s'accomplir en une rose, ainsi celui qui écoute sa vibration intime, sa voix intérieure doit être conduit, par un chemin de plus grande joie et de plus grande aspiration, au plus parfait accomplissement, même matériel, de lui-même.
En un ménage, seul l'homme reçoit ces invitations de la vie. Mais il lui faut les traduire en paroles. À défaut d'être clairement exprimées en paroles humaines, ces invitations resteront en lui comme autant de virtualités sans corps, un bouillonnement intérieur. La femme est invitée à libérer l'homme de lui-même. Et par le jeu de leurs propres paroles, tous deux sont appelés à trouver leur chemin de vie dans l'ordre de la résonance intérieure de l'homme.
Un livre qui rejoint les silences des hommes de bonne foi de toutes les religions, en leur besoin de vie et d'accomplissement d'eux-mêmes. Car à quoi sert, en vérité, une religion qu'il nous faut mettre de côté pour commencer à vivre?
Donner à un homme la possibilité de parler, c'est lui donner la possibilité de s'épanouir. Le langage n'est pas seulement chez l'homme le moyen d'exprimer sa pensée, mais le moyen de trouver sa pensée et de la réaliser. C'est la parole qui accomplit les œuvres.
Ainsi il y a : la parole de Dieu – et – la parole de l'homme.
Dieu communique sa vie à toute sa création en soulevant chez tous les êtres des aspirations de vie en rapport avec leur propre nature. Tel est le sens de la parole de Dieu au cœur de tout être : une vibration intime, un appel de vie. Et de même que, pour une rose, la vérité et la joie sont de s'accomplir en une rose, ainsi celui qui écoute sa vibration intime, sa voix intérieure doit être conduit, par un chemin de plus grande joie et de plus grande aspiration, au plus parfait accomplissement, même matériel, de lui-même.
En un ménage, seul l'homme reçoit ces invitations de la vie. Mais il lui faut les traduire en paroles. À défaut d'être clairement exprimées en paroles humaines, ces invitations resteront en lui comme autant de virtualités sans corps, un bouillonnement intérieur. La femme est invitée à libérer l'homme de lui-même. Et par le jeu de leurs propres paroles, tous deux sont appelés à trouver leur chemin de vie dans l'ordre de la résonance intérieure de l'homme.
Un livre qui rejoint les silences des hommes de bonne foi de toutes les religions, en leur besoin de vie et d'accomplissement d'eux-mêmes. Car à quoi sert, en vérité, une religion qu'il nous faut mettre de côté pour commencer à vivre?
- Hors collection
- Paru le 11/06/1969
- Genre : Essais et documents
- 176 pages - 140 x 200 mm
- EAN : 9782710316565
- ISBN : 2710316560