Ne délivrer que sur ordonnance suivi de L'entracte algérien

«J'injectais complaisamment à Suzanne la drogue qu'elle me réclamait ; puis, pour ne pas rester seul, je m'accordais une petite dose, comme on accorde aux enfants une grenadine, pour les faire tenir tranquilles pendant que leurs parents prennent l'apéritif.»
Médecin militaire dans une petite ville d'Afrique du Nord pendant la Deuxième Guerre mondiale, Michel goûte à la morphine par amour pour sa maîtresse Suzanne – par désœuvrement aussi.
Premier roman de Jean Freustié, Ne délivrer que sur ordonnance (La Table Ronde, 1952) raconte avec justesse une lente descente aux en fers.
L'entracte aérien (publié trente ans plus tard) se situe dans le même cadre et à la même époque. Y figurent à la fois des carabins pochards, en proie à d'hilarantes querelles, et des «populations arabes», appelées à connaître un triste destin.
  • La petite vermillon (n° 284)
  • Paru le 06/03/2008
  • Genres : Littérature française - La Petite Vermillon
  • 400 pages - 110 x 175 mm
  • EAN : 9782710330288
  • ISBN : 9782710330288

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Ne délivrer que sur ordonnace

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Presentation

A military physician in a small town in North Africa during the Second World War, Michel tastes morphine out of love for his mistress Suzanne – and for idleness too. Jean Freustié’s first novel, Ne délivrer que sur ordonnance accurately describes a slow descent into hell.

Jean Freustié (whose real name is Pierre Teurlay) was born October 3rd, 1914 in Libourne. He was raised in a wealthy family and his father was a wine merchant. He studied medicine at the Faculty of Medicine in Bordeaux and Algiers, was an intern at the Hôpitaux de Bordeaux (1936) later moving to Paris where he became an occupational health doctor in 1950.

With his first novel, Ne délivrer que sur ordonnance (La Table Ronde, 1952), he made his entry in the literary world. He spent time in the Procope café where he rubbed shoulders with the likes of Françoise Sagan, Bernard Frank, Jean-Louis Curtis, François Nourissier, Jacques Chardonne, Paul Morand, Cocteau or Ionesco.

He joined France Observateur as a literary critic in 1961 and received the Prix Roger-Nimier two years later for his novel La Passerelle (Grasset, 1963). At the same time, he worked as a literary critic for the Nouvel Observateur (1964) and became a literary adviser at Denoël. He received the Prix du roman de la Société des gens de lettres in 1969, the Prix Renaudot in 1970 for Isabelle ou l’arrière-saison, and contributed to the Dictionnaire des œuvres érotiques (Mercure de France, 1971) the following year. He died in 1983.

The writer Salim Jay dedicated a book to him, Jean Freustié, romancier de la sincérité (Le Rocher, 1998).

In 1987, Christiane Teurlay-Freustié, second wife of the writer, his friends Nicole and Frédéric Vitoux and the writer Bernard Frank, founded the Jean Freustié prize which celebrated its 25th anniversary in 2012.

"A wonderful first novel.” Lire

A first novel that, once read, will stay with you.” Figaro Magazine

It is always a mistake to think you can define the modern man as a man of his time: this one only complies with a few major attractions. What is modern often appears to us afterwards, when things in times gone by, and while wearing the same colors, continue to alert us today. By this yardstick, and twenty-five years after his death, reading Jean Freustié could be a lesson to some of our most contemporary figures, sometimes a little too anxious to melt into the froth.” Le Magazine des Livres

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Autour du livre

On en parle...

« On découvre une plume à l'ironie plus au moins dépressive, un regard sur le monde tangible où entrent de la langueur, du détachement, un sentiment mêlé de lointaine étrangeté et d'empathie pour les humains qui l'environnent. »

Le Magazine des Livres

« Admirable premier roman. »

Lire - Alexandre Fillon

« Un premier roman qui, une fois lu, ne vous quitterait plus. »

Figaro magazine - Anthony Palou

« Grand styliste dont l'écriture dépouillée n'a pas pris une ride. »

La Vie - Yves Viollier

« Il y a dans l'œil de Freustié un humour implacable, souvent amer, plutôt grinçant, bref noir. »

Sud-Ouest dimanche - Jean-Marie Planes

« La réédition [...] invite à lire ou relire un fin observateur des humeurs, un grand écrivain. »

Impact médecine - Jean-Michel Ulmann

« Freustié était un écrivain, un vrai, dont l'écriture avait l'effervescence du champagne. »

Madame Figaro - François Cérésa

« A découvrir absolument. »

Service littéraire

« De regrets, il n'y en a pas à lire Freustié et on peut le prescrire sans modération. »

Le Généraliste - Alain Létot

« On a rarement aussi bien écrit sur la drogue et décrit le désir de ne pas en guérir, l'alternance des vides et des pleins par où passent les rêveurs éveillés qu'elle tient sous ses caresses secrètes »

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