Le Chewing-gum de Nina Simone

[Nina Simone's Gum]

    • Traduction (Anglais) : Nathalie Peronny
Le 1er juillet 1999, Dr Nina Simone a donné un concert exceptionnel au Meltdown Festival, dirigé cette année-là par Nick Cave. Après le spectacle, Warren Ellis, subjugué, s’est hissé sur scène, a décollé le chewing-gum resté sur le piano de Nina Simone et l’a embarqué dans la serviette de l’artiste qu’il a rangée dans un sac Tower Records.
Vingt ans plus tard, lorsque Nick Cave lui demande de participer à son exposition « Stranger than Kindness » à Copenhague, Warren Ellis a l’idée de sublimer, reproduire et détourner ce totem qui ne l’a pas quitté.
Ensemble, ils décident que le chewing-gum sera exposé dans une vitrine, telle une relique. Mais, craignant qu’il ne s’abîme ou se perde, Ellis en fait réaliser des moulages en argent et en or, déclenchant une série d’événements qui le ramènent au temps de son enfance et à son rapport aux objets trouvés.
Le Chewing-gum de Nina Simone explore les liens précieux qui peuvent se tisser à partir d’une chose aussi insignifiante. Il y est question de l’importance que l’on accorde aux objets, aux expériences, et de la spiritualité dont ils s’imprègnent. Warren Ellis y célèbre le procédé artistique, la transmission et la fidélité en amitié.

100 illustrations.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 06/10/2022
  • Genres : Littérature étrangère - Beaux livres
  • 224 pages - 156 x 204 mm
  • EAN : 9791037110671
  • ISBN : 9791037110671

Autour du livre

On en parle...

« Un passionnant récit de vie. »

Télérama - Hugo Cassavetti

« Sincère, drôle, touchant, à l'image du génial violoniste [qui] questionne avec poésie la notion de transmission et d'héritage. »

Rolling Stone - Sophie Rosemont

« En écrivant l'odyssée de ce chewing-gum pas comme les autres, Ellis s'est finalement raconté. À quoi tient un destin ? À une décharge, dans la banlieue de Ballarat, en Australie, où Ellis traînait enfant. Un jour, parmi les détritus, Ellis y découvre un accordéon. Ce sera son premier instrument, avant le violon. »

Agence France Presse - Philippe Grélard

« Cela pourrait relever d'un fétichisme assez embarrassant. Cela devient au total une belle réflexion sur notre lien aux objets et, davantage encore, sur la vocation artistique. »

La Croix - Guillaume Goubert

« L'ouvrage est à son image : électrique et stellaire. Empreint d'une magie tout australienne : on y croise des apparitions sidérantes, diverses phosphorescences, quelques fantômes du passé. Tout ce qui fait, en somme, de Warren Ellis ce qu'il est. »

Paris Match - Claire Stevens

« "Le Chewing-gum de Nina Simone" ne raconte pas seulement la trajectoire d'un vulgaire bout de gomme synthétique (et en même temps si, c'est ce qui est drôle). »

Libération - Thomas Stélandre

« De digressions sur son passé en inventaires des milliers d'objets retrouvés dans les attachés-cases entassés chez lui au fil des années et des tournées, en passant par quelques apparitions troublantes du fantôme de Beethoven, Ellis trouve un ton, une voix touchante, qui réconforte durablement quiconque ouvre ce superbe objet. »

Focus Vif (Belgique) - Marcel Ramirez

« Un livre-puzzle, à la fois carnet de route, introspection, chemins de traverse, retour vers l’enfance gothique peuplée de clowns blancs hantant nocturnement le jardin familial. »

Transfuge – Fabrice Gaignault

« Édité et imprimé avec soin, "Le chewing-gum de Nina Simone" est un volume que l’on gardera dans sa bibliothèque et dont on recommandera chaudement la lecture à tout amateur de projet singulier et incarné. »

Les Échos - Alexandre Fillon

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