L'Aurore, avenir du passé
-
- Préface : Bernard Guillerez
La source de notre aliénation est dans «l'absence de la patrie», ainsi que le dit Heidegger. Nous sommes des exilés. Nous ne savons «plus habiter la terre». C'est le résultat d'une civilisation mécanicienne qui nous asservit au Nombre et nous avilit par l'exploitation marchande du désir.
Christian Perroux ne renie pas pour autant les machines, ni la raison, ni le Dieu révélé par le christianisme. Il constate une crise, une impasse. Comblés par la technique, les hommes sont sans espérance. L'auteur analyse cette situation.
L'avenir du passé, c'est l'émergence d'une nouvelle culture organique, la fin de l'uniformité et de la centralisation : libertés locales, langues régionales, nouveaux modes de production. Sans abandonner l'acquis de la longue marche pour la conquête du savoir et de la puissance, l'homme veut à nouveau «habiter la terre» et c'est le plus lointain passé qui s'ouvre à l'avenir.
Cet essai décapant et subtil fait entendre une voix qu'il faut écouter avec attention.
Christian Perroux ne renie pas pour autant les machines, ni la raison, ni le Dieu révélé par le christianisme. Il constate une crise, une impasse. Comblés par la technique, les hommes sont sans espérance. L'auteur analyse cette situation.
L'avenir du passé, c'est l'émergence d'une nouvelle culture organique, la fin de l'uniformité et de la centralisation : libertés locales, langues régionales, nouveaux modes de production. Sans abandonner l'acquis de la longue marche pour la conquête du savoir et de la puissance, l'homme veut à nouveau «habiter la terre» et c'est le plus lointain passé qui s'ouvre à l'avenir.
Cet essai décapant et subtil fait entendre une voix qu'il faut écouter avec attention.
- Vermillon
- Paru le 11/09/1984
- Genre : Essais et documents
- 256 pages - 140 x 205 mm
- EAN : 9782710301967
- ISBN : 2710301962