« Merci Leroy. Merci d'avoir remis dans nos vies essoufflées, à l'heure du grand massacre libéral, un peu de ce que fut notre intime royaume. Merci surtout de mettre en lumière, à travers des poèmes vivants et neufs, le pouvoir merveilleux, insurrectionnel, de la nostalgie. La nostalgie, comme la nuit, nous appartient. »
La Nouvelle Republique des Pyrénées
« Comme ses aînés que nous n'avons pas oubliés, Leroy, toujours entre deux pleurs, use à merveille d'une langue, la sienne; la française, laquelle se révèle, et de loin; l'une des meilleurs quand on cultive la nuance et non la généralité. Disons qu'il s'inscrit dans l'air du temps sans hausser la voix, ni céder à la grimace (...) On l'aura compris, nous tenons Jérôme Leroy pour l'une de ces âmes non réconciliées dont nous faisions autrefois grand cas quand nos progesseurs nous imposaient l'étude de Deguy et de Faye. Sans doute parce qu'en lisant Leroy, on se sent soi-même revivre. Le monde en voie de disparition dont il est le chantre a été le nôtre. »
Sud Ouest - Gérard Guégan
« Pour ce souverainiste, le verbe est souverain. Pour ce communiste, c'est la lutte des garces. Jérôme Leroy est confus car il est complet. J'aime son inspiration variée comme une salade (...) les ruptures, les absences, les silences, les folies. il est bien au-delà de ce qu'il pense de son époque dépassée. »
Le Point - Patrick Besson
« Jérôme Leroy est un homme des livres, pas des tablettes ou autres machines car "jusqu'à preuve du contraire, on n'avait jamais vu un livre tomber en panne". La seule machine qui trouverait grâce à ses yeux serait celle à remonter le temps, mais elle n'existe pas. Sauf, bien sûr, dans les livres et les chansons... »
Opinion indépendante - Christian Authier
« Un superbe recueil de poèmes, en vers ou en prose, où se mélangent les atmosphères simenoniennes qu'affectionne Leroy, des petites dystopies qui tirent vers le fantastique, et toute la mythologie nostalgique du Grand Soir et du chambardement général grâce auquel la Terre deviendra enfin vivable... Tantôt drôles ou macabres, tantôt poignants et rêveurs, ces textes brefs sont autant de perles noirs. »
Trois Couleurs
« Beaucoup de tristesse contenue, dans cette poésie écrite avec de jolis mots de tous les jours. Et une minute d'espérance toutes les vingt-quatre heures. »
Le Figaro littéraire - Sébastien Lapaque
« On retrouvera dans ce recueil tout ce que l'on aime dans les romans de Jérôme Leroy : une érudition savoureuse et négligée... Recueil spleenétique, saturé de mémoire, où la tristesse fait sourire. »
Cahier critique de poésie - Sébastien Hoët