Je ne ferai une bonne épouse pour personne

[Non sarò mai la brava moglie di nessuno]

La vie et les amours d'Evelyn McHale, la plus belle parmi les ombres

    • Traduction (Italien) : Karine Degliame-O'Keeffe
Le 1er mai 1947 au matin, Evelyn McHale monte à la terrasse panoramique du 86e étage de l’Empire State Building, saute dans le vide et s’écrase sur le toit d’une limousine. Quelques minutes plus tard, Robert Wiles, étudiant en photographie, immortalise son corps, miraculeusement intact, sa main gantée enserrant son collier de perles, la disposition harmonieuse de son cadavre épousant parfaitement le linceul de métal. Si le cliché du «plus beau suicide», l’une des images les plus célèbres publiées par le magazine Life, a inspiré Andy Warhol, la mode et l’avant-garde pop, la vie et la personnalité d’Evelyn sont restées dans l’ombre. Nadia
Busato tente d’en percer le mystère à travers une narration chorale qui dépeint l’Amérique de la Grande Dépression à l’après-guerre. Les portraits se succèdent – la mère d’Evelyn, qui abandonna sa famille après la naissance du septième enfant ; sa sœur Helen ; son fiancé Barry ; sa camarade du service militaire ; le policier chargé d’identifier le corps ; deux autres suicidés de l’Empire State Building ; et enfin l’équipe de la rédaction de Life – et donnent un sens au mot laissé par Evelyn avant de mettre fin à ses jours : «Je pense que je ne ferai une bonne épouse pour personne.»
  • Quai Voltaire
  • Paru le 02/05/2019
  • Genre : Littérature étrangère
  • 272 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9782710389613
  • ISBN : 9782710389613

Autour du livre

On en parle...

« Nadia Busato écrit avec la même puissance fractale et la même minutie empathique que Joyce Carol Oates. »

Le Monde des Livres - Claro

« Nadia Busato élabore un récit kaléidoscopique, mêlant faits et fiction, où elle sonde la psychologie et restitue avec précision l'univers de ceux qui ont été en contact avec Evelyn ,avant ou après sa mort, auxquels elle donne voix tour à tour avant d'imaginer, ultime et bouleversant hommage, le témoignage de celle qui a choisi de s'envoler. »

L'Obs - Véronique Cassarin-Grand

« On reste les yeux écarquillés face à ce mélange de grâce et de tragédie. Magistral. »

Causette - Lauren Malka

« Universel, remarquablement écrit et senti. Le portrait kaléidoscopique et douloureux d'une femme tourmentée et bouleversante. »

Valeurs actuelles - François Kasbi

« Du peu qu'elle a pu recueillir, la romancière italienne Nadia Busato tisse en la nourrissant son histoire avec une écriture qui happe, ébranle, marque profondément. »

Arts Libre / La Libre Belgique - Geneviève Simon

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