Adieu fantômes

[Addio fantasmi]

    • Traduction (Italien) : Romane Lafore
Messine est la ville natale d’Ida. Elle y revient aider sa mère à faire du tri dans l’appartement où elle a vécu toute son enfance et où commencent des travaux sur le toit-terrasse. Elle a trente-six ans, une vie à Rome, un mari, mais le passé a choisi ce moment pour ressurgir : vingt-trois ans après la disparition de son père, vingt-trois ans après ce matin où un homme rongé par la dépression a quitté le domicile familial sans rien laisser derrière lui, vingt-trois ans après que son corps s’est évaporé dans la nature, que son nom est devenu tabou, que son souvenir s’est mis à hanter les murs sous forme de taches d’humidité. Seule face aux fantômes de la maison, Ida devra trouver le moyen de rompre le sortilège pour qu’enfin son père puisse quitter la scène.

Entre les souvenirs de jeunesse d’Ida et son récit d’adulte se tisse un roman d’une grande sensibilité, sombre et introspectif. Nadia Terranova, par la finesse de son observation des liens familiaux dans une maison frappée par le drame, fait apparaître le bonheur des choses simples.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 03/10/2019
  • Genre : Littérature étrangère
  • 240 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9782710390022
  • ISBN : 9782710390022

Autour du livre

On en parle...

« Avec une grande finesse psychologique, Nadia Terranova fait éclater les non-dits de la famille, le puissant écho des dialogues muets. Elle nous offre des lignes que l'on voudrait envoyer à nos proches pour tenter de combler cette distance, qu'elle décrit si bien, entre nous et ceux qui partagent nos vies. »

Causette - Lauren Malka

« D'une subtilité psychologique rare, Nadia Terranova trouve les mots justes pour décrire les drames cachés. Son roman évolue peu à peu vers la lumière. »

Livres Hebdo - Kerenn Elkaïm

« Ce second roman bouleverse avec une simplicité lumineuse. C'est trois fois rien. De la beauté au compte-gouttes. »

Le Figaro littéraire - Éric Neuhoff

« Le roman intense et beau d'une introspection minutieuse et sans complaisance. »

Libération - Frédérique Roussel

« Nadia Terranova tricote son introspection dans la veine des Annie Ernaux, Christine Angot, avec le souci extrême du mot juste, de la phrase qui s'approche au plus près. »

L'Alsace - Annick Woehl

« Un récit fort bien mené et porté par une écriture sensible. »

La Petite Revue - Alexia Kalantzis

« La prose subjugue par sa beauté, ou comment faire de trois rien un très beau drame à l'italienne. »

Grazia - Marguerite Baux

« Terranova arrange sublimement les contraires. Elle manie ensemble (avec une aisance folle) le réalisme et le symbolique, flirtant bien souvent avec le fantastique. [...] La beauté de cette œuvre, elle, demeure, inébranlable. »

Le Monde des Livres - Zoé Courtois

« Nadia Terranova avoue avoir bataillé contre elle-même pendant plus de deux ans pour écrire ce roman, son plus intime, sur la disparition d'un père. »

L'Obs - Véronique Cassarin-Grand

« L'auteur, d'une écriture sensible et envoûtante, décrit avec justesse la souffrance provoquée par l'absence et les non-dits. »

L’Est-Éclair - Lyliane Mosca

« Un grand livre. »

La Cause littéraire - Philippe Leuckx

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