À malin, malin et demi

[Everybody's Fool]

    • Traduction (Anglais) : Jean Esch
Quand Douglas Raymer était collégien, son professeur d’anglais écrivait en marge de ses rédactions : «Qui es-tu, Douglas?» Trente ans plus tard, Raymer n’a pas bougé de North Bath, et ne sait toujours pas répondre à la question. Dégarni, enclin à l’embonpoint, il est veuf d'une femme qui s’apprêtait à le quitter. Pour qui? Voilà une autre question qui torture ce policier à l’uniforme mal taillé. De l’autre côté de la ville, Sully, vieux loup de mer septuagénaire, passe sa retraite sur un tabouret de bar, à boire, fumer et tenter d’encaisser le diagnostic des cardiologues : «Deux années, grand maximum.» Raymer et Sully sont les deux piliers branlants d’une ville bâtie de travers. Quand un mur de l’usine s’écroule, tous ses habitants – du fossoyeur bègue au promoteur immobilier véreux, en passant par la femme du maire et sa case en moins – sont pris dans la tempête. De courses-poursuites en confessions, de bagarres en révélations, Raymer, Sully et les autres vont apprendre à affronter les grandes misères de leurs petites existences.
C’est avec un plaisir communicatif que Richard Russo retrouve ici les personnages d’Un homme presque parfait, et nous livre une symphonie humaine féroce et déjantée.
  • Quai Voltaire
  • Paru le 24/08/2017
  • Genre : Littérature étrangère
  • 624 pages - 135 x 220 mm
  • EAN : 9782710378112
  • ISBN : 9782710378112

Autour du livre

On en parle...

« Petit chef-d’œuvre féroce, drôle et déjanté. »

Le Républicain lorrain

 

« Yeux rieurs et dents du bonheur, Richard Russo a la malice du conteur, la voix enveloppante et le silence qu’il faut avant la chute. L’écouter, c’est déjà le lire. »

Libération - Thomas Stélandre

 

« Avec sa virtuosité coutumière, Richard Russo signe une comédie humaine féroce et déjantée qui oscille entre Philip Roth et David Lodge, posant sur ses personnages un regard caustique mais jamais cynique. »

La Gazette Nord-Pas-De-Calais - Patrick Beaumont

 

« Un récit d’une grande drôlerie affectueuse, porté par des dialogues superbes, un sens du rythme et un pessimisme de haut vol – le tout pétri d’humour noir et d’ironie mordante !

L'Echo (Belgique) - Aliénor Debrocq

« Un défi littéraire parfaitement maîtrisé […], un roman d’une grande drôlerie affectueuse, porté par des dialogues superbes, un grand sens du rythme et un pessimisme de haut vol. […] une écriture étincelante et symphonique. »

Télérama - Christine Ferniot

« Le style est vif, les dialogues sont percutants, on rit souvent – aux éclats –, parfois les larmes aux yeux. […] Oui, il y a de la joie à lire ce livre décalé et généreux. »

Les Echos - Philippe Chevilley

« Une comédie humaine qui ressemble à du Chabrol version US. »

L'Obs - Didier Jacob

« Une tragicomédie humaine de haut vol riche en péripéties et émotions. »

La Libre Belgique - Geneviève Simon

« Ce livre [est] une petite ville en soi. »

Le Magazine littéraire - Alexis Brocas

« Une comédie où l’humour grince constamment. Où l’insolite a le goût de l’amertume. Où Russo, cette inépuisable machine à décrire, ce pointilliste du quotidien doublé d’un moraliste chevronné, exhume l’ADN de l’Amérique tout en faisant mine de ne pas y toucher. »

Le Temps (suisse) - André Clavel

« En 600 pages, c’est tout l’art narratif de Russo qui s’impose : une capacité à nous faire aimer, entre sourires et pincements au cœur, ces perdants magnifiques. »

Point de vue

« Lorsqu’il s’agit de mettre en scène les cols bleus des petites villes abîmées de la Côte Est, du New Jersey au Maine, avec des personnages hauts en couleurs, touchants, [Richard Russo] est le meilleur. Ses portraits sont justes, ses dialogues drôles voire hilarants. »

Le Figaro littéraire - Bruno Corty

« Chez Richard Russo, les miroirs sont faits pour renvoyer des reflets déformés. Distordus, à l’image de cette veine qu’on pourrait bien appeler le « small town America grotesque », cette façon de faire craquer les coutures du banal pour exprimer ce qu’il recèle de bizarre, de pathétique et d’insolite. Chronique-miroir des faits et gestes des citoyens de North Bath, Etat de New York, À malin, malin et demi renvoie ainsi l’image cabossée d’une petite ville peuplée d’une galerie, savoureuse et un peu terrifiante, d’êtres abîmés, doucement cintrés. »

Transfuge - Damien Aubel

« Un roman humoristique, chaleureux et plein de suspense. »

Pèlerin magazine - Sophie Laurant

« Féroce et jubilatoire. »

Version Femina

« Avec une allégresse communicative et une lumineuse simplicité des mots, À malin, malin et demi est un conte cruel hilarant au rythme échevelé où chaque personnage a droit à son quart d’heure de bonheur. »

Le Figaro Magazine - Marie Rogatien

« Un récit foisonnant où le sens du portrait de Russo fait mouche. »

Vanityfair - Sophie Rosemont

« Conteur exceptionnel, fin scrutateur de la psyché humaine, Richard Russo excelle à sonder les âmes comme il excelle à créer des ambiances oppressantes, croquer des lieux d’une plume exigeante, inventer des dialogues savoureux. »

La Cause littéraire - Catherine Dutigny

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