Et m*** !

[Sh*tshow]

    • Traduction (Anglais) : Jean Esch
Au lendemain de l’élection de Donald Trump, David et sa femme Ellie reçoivent à dîner deux couples d’amis et anciens voisins partis vivre dans une banlieue plus cossue. Ils se sont tous connus à l’université où ils enseignaient et sont désormais à la retraite. La question que chacun se pose, c’est comment le pays a pu en arriver là.
Après le départ des Schuulman et des Miller, Ellie s’attarde à ranger les restes du dîner et, au moment d’éteindre les lumières et d’aller se coucher, détecte une drôle d’odeur dans l’air du jardin. David, depuis la fenêtre de leur chambre, la voit s’arrêter près du jaccuzzi et se figer en apercevant dans l’eau une offrande des moins ragoûtantes. Éternel optimiste, David n’en fait pas une affaire et cherche à rassurer sa femme. Quand l’incident se reproduit quelques jours plus tard, il propose à Ellie un voyage chez leur fille à Los Angeles pour se changer les idées, et à leur retour tout semble normal dans la maison. Jusqu’au jour où une grosse chaleur les pousse à allumer la clim. Quelques heures plus tard, la maison est envahie de mouches à m***. Ellie repart aussi sec à Los Angeles, laissant à David le soin d’élucider l’affaire et de vendre la maison.
Leur pancarte de soutien à Hillary Clinton avant les élections y serait-elle pour quelque chose? Ou bien un ancien étudiant qui chercherait vengeance? La réponse est encore plus banale. Une erreur, aux conséquences dévastatrices dans la vie de David.
L’humour noir imprègne cette fable politique qui explore les failles – aussi discrètes que profondes – qui peuvent fracturer l’amitié, la famille, la communauté.
  • La nonpareille
  • Paru le 04/06/2020
  • Genre : Littérature étrangère
  • 64 pages - 105 x 165 mm
  • EAN : 9791037106834
  • ISBN : 9791037106834

Autour du livre

On en parle...

« Dans cette fable déjantée, où les personnages trouvent une profondeur romanesque, [Richard Russo] confirme son talent de satiriste hors pair. »

Lire - Simon Bentolila

« Une pointe de cynisme mais pas trop, beaucoup d'intelligence et d'empathie, cette fable politique et conjugale forme une excellente nouvelle qu'on ne lâche pas, du début à la fin. Un vrai régal de lecture ! »

Baz'Art

« Il est évidemment question de politique et d'intimité, d'impondérables et de décisions hasardeuses. Mais plus encore, c'est la façon dont Richard Russo explore avec humour (quel dénouement !) et sans concessions ce qui peut désunir une famille, des amis, une communauté, qui ravit. »

Arts Libre (La Libre Belgique) - Geneviève Simon

« Une fable drôle et bourgeoise, très classique dans la langue et la manière, sur les failles qui fracturent aujourd'hui la société américaine. [...] Du grand art ! »

Focus Vif (Belgique) - Olivier van Vaerenbergh

« Les isoloirs, c'est comme les toilettes : impossible de savoir ce qu'y font les gens. »

Libération - Philippe Lançon

« C'est drôle, bien vu et cela finit bien ! »

Le Figaro littéraire - Bruno Corty

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