Alain Pacadis, face B

  • Prix du Premier Roman 2023

« Un morceau de Donna Summer l’électrise et le sort de sa rêverie. En bas, au fond de la scène, derrière les décors, il aperçoit Fabrice qui traverse la piste. Il se souvient de leur rencontre, quatre ans plus tôt, une nuit de réveillon, au Sept, un club chic et gay de la rue Sainte-Anne, ouvert par Fabrice en 68. Il avait fait l’effort de se raser et de se laver les cheveux, de passer une veste de smoking croisée blanche, très propre, sur un pantalon en cuir noir à peu près net – même s’il gardait au niveau de l’entrejambe le souvenir acide du vomi du bassiste d’un groupe punk gallois aimé une nuit au Gibus –, un œillet rouge à la boutonnière, une chemise noire repassée et un nœud papillon blanc immaculé. »
Adolescent, Alain Pacadis se passionnait pour les batailles napoléoniennes. Comment ce timide fils d’immigrés, vivant seul avec sa mère rue de Charonne, est-il devenu l’icône glam-punk qui signait les chroniques gonzo de Libé depuis 1975 ? Comment le jeune Alain, peu après sa première manif en 68, a-t-il franchi les portes du Palace et des Bains Douches, escorté par une joyeuse bande de freaks ? Davantage que le journaliste, c’est un personnage de roman que nous révèle Charles Salles, soulevant pour nous ce rideau de paillettes et d’extravagance.
  • Vermillon
  • Paru le 24/08/2023
  • Genre : Littérature française
  • 272 pages - 140 x 205 mm
  • EAN : 9791037112453
  • ISBN : 9791037112453

Autour du livre

On en parle...

« Entre étude psychologique et étude de mœurs, écrit et composé avec une maestria incroyable, "Alain Pacadis, Face B" est un premier roman absolument bluffant. À lire ! »

Benzine Mag - Alain Marciano

« Le romancier sait dire en quelques mots l'atmosphère d'un ancien quartier de Paris, l'amour d'une mère fantasque qui finira par se suicider, la conversation tendre d'un père... »

Le Monde des Livres - Fabrice Gabriel

« Charles Salles ressuscite pour nous une époque débridée, vénéneuse et vivante. »

Marianne - Solange Bied-Charreton

« Roman d’une époque et d’un petit monde, "Alain Pacadis, Face B" fonctionne à plein régime. Charles Salles a trouvé la bonne distance et le bon rythme, ni trop speed ni trop éthéré, le bon dosage entre recréation et invention. Sans chercher à être punk. Juste en arrivant à retrouver la lumière et les ombres d’un être à la fin tragique. »

Transfuge - Alexandre Fillon

« Ouvrir ce roman revient à monter dans une capsule à voyager dans le temps. Salles restitue la saveur de ces années-là, leur extravagance parfois sordide, leur euphorie baroque, leur tristesse. C’est un objet littéraire nocturne et scintillant. »

L'Opinion - Bernard Quiriny

« Rédigé au présent avec un brio sans effet de manche et une précision constante, ce premier roman témoigne d’une réelle maîtrise de style. À l’évidence, un des joyaux de la rentrée littéraire... »

Service littéraire - Gilles Pudlowski

« "Alain Pacadis, Face B" est un roman en forme de spirale. Il nous happe. Il mêle le sordide au tragique, brise des codes, défait des préventions. »

En attendant Nadeau - Norbert Czarny

« Particulièrement bien documenté, le livre plonge socialement dans toute une époque (dont les fameuses années sida) tout autant que musicalement. »

La Libre Belgique - Marie-Anne Georges

« Plus enlevé que les biographies compassées, ce portrait d'Alain "Never Mind O.D." Pacadis embrasse le personnage avec toutes ses ombres, toujours au bord du précipice. »

Focus Vif - Fabrice Delmeire

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